Emigration clandestine-des centaines de jeunes Sénégalais ont péri: Crime ou suicide collectif ?

Emigration clandestine-des centaines de jeunes Sénégalais ont péri: Crime ou suicide collectif ?

Qu’est-ce qui se passe dans notre cher Sénégal au point que des centaines de jeunes préfèrent laisser leur vie dans l’ Océan que de subir l’échec d’une politique de jeunesse. L’Etat attendu que plus de 500 jeunes périssent dans l’ Océan pour déclencher ce qu’ il appelle la «  Grande Offensive contre l’ Immigration irrégulière » pour organise une riposte. Avant cela, qu’ a- t-on fait pour stopper cette hémorragie ?

« Arrêtez ces vagues de migrants qui dépouillent le pays de ses bras valides comme au temps de la colonisation. Le désespoir est tel qu’ils oublient que la misère qu’ils vivent est certes dramatique mais la mort est plus cruelle. Une saignée au grand dam des familles déjà appauvries par un écosystème dépourvu de toute humanité ». L’alerte est de l’ économiste Meiisa Babou. Ce qui nous conduit à égrener un chapelet d’interrogations : « peut-on si facilement organiser des voyages clandestins regroupant des centaines de migrants sans que les forces de défense soient au parfum ? La société qui fabrique ces pirogues de fortune n’est-elle pas connue ?  Pourquoi poursuit-elle sa sale besogne sans coup férir ? Où sont  les services de renseignements de notre pays qu’ on dit très futés ? A-t-on laissé faire ? Les pirogues qui vont en mer utilisent des Gps. techniquement , elles sont identifiables par la marine sénégalaise qui à chaque 4 avril nous brandit des équipements de dernier cri. Est-ce qu’ il y aurait une complicité  entre ceux qui sont chargés de réprimer et ces « marchands de la mort » ? Ces questions s’enchevêtrent dans notre tête. Même le Président de la République Macky Sall s’est étonné que malgré les moyens colossaux que détiennent nos forces de défense, le rythme de l’émigration clandestine, a atteint des proportions insoupçonnées. C’est dire que l’Etat est interpellé. Certains vont jusqu’ à l’accuser de cautionner ce trafic illégal de migrants. Nous osons espérer qu’ un Etat ne peut pas être cynique à ce point. Tout compte fait, le Sénégal se vide de sa jeunesse. Un état responsable peut-il rester inerte face à la folie migratoire de sa jeunes sur qui il compte pour développer le pays. Les jeunes qui partent sont-ils conscients ou ont –ils opté pour un suicide collectif  ? En tout état de cause, le candidat déclaré à la Présidentielle 2024,   Boubacar Camara parle de « calamité nationale »

Emigration : Boubacar Camara parle de « calamité nationale »

La question de l’émigration clandestine mérite un traitement particulier. C’est la conviction du président du parti de la Construction et de la Solidarité (PCS/JENGU Tabax), par ailleurs candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024. Boubacar Camara s’exprimait ainsi lors de l’atelier d’élaboration de son programme économique et social. Il estime qu’elle est devenue une calamité nationale. Par conséquent, il urge, à ses yeux, de trouver des mécanismes permettant d’éradiquer ce fléau. «Il faut qu’on prenne des mesures pour éradiquer cette sortie irrégulière en prenant toutes les dispositions. On doit aussi prendre des mesures pour soutenir les jeunes qui veulent partir parce qu’ils ont le droit de partir», a déclaré le candidat déclaré dans les colonnes de L’As.

Face à la situation qui empire, le gouvernement  a lancé la «Grande offensive contre l’émigration irrégulière au Sénégal : défis de la mobilisation citoyenne et de la promotion des oppor­tunités de formation et d’emploi». Ce programme, d’après le ministre de la Jeunesse, vise à faire engager une riposte so­ciale soutenue fondée sur une approche combinée de la di­mension citoyenne et socio-économique du problème. 

« Selon Pape Malick Ndour, ce programme sera basé sur une alliance stratégique entre les structures publiques presta­taires d’emploi et d’employa­bilité, les collectivités territo­riales et les acteurs du mouve­ment associatif jeune en vue de mettre en exergue les nom­breux dispositifs mis en place par l’Etat, les opportu­nités saisissables et la responsabilité citoyenne des communautés face à ce drame social.Ou était le gouvernement depuis  le début de ce drame qui fait chaque jour des morts. Le dernier en date est le chavirement d’une pirogue de 300 migrants vers Bargny. Seuls 25 auraient survécu. », renseigne xibaaru.

Amadeus

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