Candidat déclaré à la Présidentielle 2024: Les ambitions de Thione Niang pour le Sénégal…

Candidat déclaré à la Présidentielle 2024: Les ambitions de Thione Niang pour le Sénégal…

Thione Niang qui veut occuper le siège présidentiel au soir du 25 février 2024, propose la voie éducative et la citoyenneté pour le développement du Sénégal. Ainsi, il axe son programme sur la réforme du système éducatif. Par ce canal, d’ailleurs le président du mouvement «We not me» pense qu’on peut former les jeunes dans certains corps de métiers. Pour le fondateur de « United Project », ces différents points contribuent fortement à l’avancée d’un pays.

Candidat aux prochaines échéances électorales, le fondateur d’United Project, s’inspire du «rêve américain » pour réaliser « le rêve sénégalais». Pour ce faire, Thione Niang également promoteur de « the African dream » axe son programme sur «la revalorisation de l’agriculture, ainsi que  la protection des ressources naturelles, la réforme du système éducatif, pour qu’elles servent nos enfants. » car, «la civilité s’apprend à l’école.» Mais, regrette l’Entrepreneur : «nos établissements dépourvus de toilettes, sont délabrés. Les élèves n’ont même pas où satisfaire leurs besoins naturels et nécessaires.»

Apprentissage de certains corps de métiers

Dans cette même dynamique de développement éducatif, il suggère l’apprentissage de certains corps de métiers dans les établissements scolaires. Exemple « on pourrait apprendre les élèves à faire de la maçonnerie. ».Former ces apprenants dans des métiers pour être un moyen de lutte contre l’émigration. Il explique : « si cinquante jeunes décident d’aller à Nicaragua avec un montant d’au moins 1million chacun, cela fait cinquante millions au total. Si le gouvernement leur propose 50 millions de plus, ils peuvent rester au pays et construire des écoles. Tu fais de même pour d’autres en les formant en tôlerie, pour construire les portes. »

Dans le domaine de l’agriculture, l’Etat pouvait organiser les agriculteurs évoluant dans les zones maraichères comme à Notto  et Bayakh, en les exhortant à fournir leurs produits alimentaires à l’armée, aux  fonctionnaires entre autres. » 

De la même manière, suggère-t-il encore, « on doit mobiliser les tailleurs dans la confection des blouses des élèves et l’habillement des membres du gouvernement. Aussi solliciter l’expertise de nos cordonniers pour la fabrication des chaussures de l’armée, etc. Tout ceci constitue « des marchés à plusieurs milliards qui profiteraient à la population,  un  pas vers le développement d’un pays.» Le candidat à la présidentielle sous la bannière de son mouvement « We not me » aspire à opérer également des changements dans le fonctionnement de l’Etat. Car dans sa vision, « cela pourra aider à économiser de l’argent qui sera utile à d’autres fins. On a de l’argent mais on le gaspille. 90 milliards de dollars pour un pays pauvre et on ne sait toujours pas où se trouve tout cet argent. Personne ne te demande des comptes. Des institutions comme le Cese ou le HCCTqui n’ont aucun sens.  Supprimer ces deux institutions, c’est faire une économie de près de 18 milliards qu’on pourrait injecter dans l’éducation. »

Interdiction aux ministres de rouler dans des voitures de 100 millions de Fcfa

Toujours dans ce cadre, Niang décidera d’interdire à ses ministres de rouler avec des voitures de 100 millions. Et son gouvernement ne comptera pas plus de 20 ministres. Aussi «beaucoup d’agences similaires qui font la même chose seront supprimés. On peut les concentrer et aller chercher les meilleurs sénégalais dans le monde pour servir le pays.»

Construire un nouveau type de Sénégalais

Le promoteur du « Senegalese dream » estime enfin « qu’on doit construire un nouveau type de Sénégalais, «un citoyen fier et déterminé pour son pays. » Il s’inspire ainsi de  son vécu au pays de l’Oncle Sam : « ma première fois aux Etats-Unis, je suis arrivé là-bas avec 20 dollars. Mais ce pays te vend du rêve. Tu peux arriver là-bas sans rien mais après deux à trois mois tu es sûr de pouvoir t’en sortir. « American dream » je l’ai vécu et c’est pourquoi je veux l’amener ici avec le « Senegalese dream ». On a les moyens d’y arriver ».

 A.FAYE

Amadeus

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