Le chef de l’armée israélienne recadre ses hommes : « On ne tire pas sur une personne qui lève les mains »

Le chef de l’armée israélienne recadre ses hommes : « On ne tire pas sur une personne qui lève les mains »

Trois otages ont été tués « par erreur » par l’armée israélienne à Gaza, après avoir brandi un drapeau blanc et parlé en hébreu. Si Benjamin Netanyahu dit vouloir maintenir « la pression militaire » sur la bande de Gaza, le chef de l’armée israélienne a recadré ses soldats.

« Ce n’est pas Tsahal, ça ». Après la mort de trois otages, tués « par erreur » par des soldats israéliens, les familles accentuent la pression sur le gouvernement, exigeant le retour de leurs proches. L’armée israélienne a publié une vidéo mettant en scène Herzi Halevi, son chef d’état-major, recadrant ses troupes.

« Trois personnes sont sorties. Elles savaient qu’elles prenaient des risques en approchant nos troupes. Elles ont enlevé leur haut pour nous montrer qu’elles n’avaient pas d’explosifs et ont brandi un vêtement blanc sur un mât pour s’identifier », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter: « Elles ont appelé à l’aide, elles ont parlé hébreu. Et si c’étaient deux Gazaouis, avec un drapeau blanc, qui venaient se rendre, est-ce qu’on leur tirait dessus? Certainement pas. Ce n’est Tsahal, ça. On ne leur tire pas dessus, parce que Tsahal ne tire pas sur une personne qui lève les mains. C’est de la force, pas de la faiblesse ».

Une enquête en cours
Samedi 16 décembre, au lendemain de la mort des otages, Herzi Halevi avait déjà pris la parole, assumant la « responsabilité de ce qui s’est passé ».

Les victimes, Yotam Haïm, 28 ans, Samer al-Talalqa, 25 ans, et Alon Lulu Shamriz, 26 ans, ont été tuées au cours d’opérations dans un quartier de la ville de Gaza, selon Tsahal, qui a demandé une enquête sur les circonstances de leur mort. Ce dimanche 17 décembre, l’armée a publié des photos qu’elle dit avoir prises sur les lieux du drame, dans la bande de Gaza. On y voit des messages en hébreu tracés sur des pièces de tissu blanc où on peut lire: « S.O.S », « À l’aide » ou « 3 otages ».

Amadeus

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