Prix Bâtisseur africain de la décennie : Macky Sall, à la Une de Infrastructures magazine

Prix Bâtisseur africain de la décennie : Macky Sall, à la Une de Infrastructures magazine

Il y avait un lion et un éléphant, dans une savane des infrastructures qui ne pouvait admettre qu’un seul pharaon. Comme lion et pharaon donc, a été désigné le Président du Sénégal que son concurrent ivoirien suivait de très près. Macky Sall est le bâtisseur africain de la décennie, selon Infrastructures Magazine.

 C’est «un président en béton armé», muni d’un plan (Pse) considéré comme «le référentiel qui change le visage du Sénégal». Et pour changer, des choses ont changé !, tandis que d’autres sont… en train de changer. Changements, parce que «nous voulons être un hub entre l’Europe et l’Afrique, et entre les États-Unis et l’Afri­que». Nous, le Sénégal. Nous, le Président Macky Sall. Nous, avec cette ambition de bâtir. Lui, Macky Sall, voit ainsi son ambition de bâtir un Sénégal-hub via le référentiel Pse récompensée. Décorée. Ho­norée. Le «prix du bâtisseur africain de la décennie», lui a-t-on décerné. Et à travers lui, il a été décerné au Sénégal. Au Sénégal et devant le Cameroun, la Côte-d’Ivoire, le Togo, le Gabon, le Bénin, le Tchad, la Guinée Equatoriale…

Macky Sall a alors, reçu ce prix qui «vise à récompenser les chefs d’Etat pour leurs réalisations, pour les risques qu’ils prennent, dans le financement des infrastructures, dans le choix des infrastructures, dans le développement des pays d’Afrique», a déclaré samedi, Alain Fokam, directeur de publication d’Infrastructures Maga­zine, qui est l’initiateur du prix.

L’un des objectifs visés par ledit magazine est de participer à la création d’un narratif sur l’Afrique, par l’Afrique. Et ce prix, c’est «un témoignage de ce que les pays africains avancent». «Le narratif étranger qui semble parler de notre Afrique en mal», qui semble plus enclin à «montrer les guerres, les assassinats, les cadavres dans les rues»… «Ce narratif-là est dépassé», renseigne une note.
Le classement s’est basé sur plusieurs critères, mais qui ont en commun d’avoir «un intérêt particulier, parce qu’ils contribuent à améliorer la qualité de vie des populations».

Le jury, qui s’est réuni le 16 novembre 2023 à Douala, jugeait et a noté les pays concurrents prenant comme critères la qualité des infrastructures, les centrales électriques, les infrastructures de transport en commun, les infrastructures aéroportuaires. Le procès-verbal fait en outre, savoir que «les jurés ont noté les pays considérés en se basant sur une grille de notation qui attribue des points en tenant compte aussi bien de la quantité des infrastructures réalisées que de leur impact sur le développement».

Le Sénégal 1er grâce aux infrastructures de 3e génération
Quantité des infrastructures et, bien sûr, qualité de ces dernières. Et, surtout, la projection vers le futur. Car et ainsi qu’expliqué par Alain Foka, le Sénégal n’a eu raison de son très sérieux concurrent ivoirien que grâce à la vitesse du Ter et le poids des autres infrastructures de troisième génération. Un fait : «La Côte-d’Ivoire est la mastodonte, c’est la locomotive de l’Afrique de l’Ouest !» Un autre fait, toujours évoqué par M. Foka : «Le Président Ouattara a réalisé des projets exceptionnels. Quand vous regardez d’où vient la Côte-d’Ivoire qui a connu une guerre meurtrière et qui a détruit le pays (et) quand vous voyez ce qui a été fait de manière exceptionnelle en dix ans pour ramener la Côte-d’Ivoire à un niveau international, c’est formidable.» Formidable certes, mais l’avantage du pays de la Téranga est «ce que Macky Sall a pu réaliser en dix ans, sans compter sur le pétrole, ce qui est le cas des autres pays», et ceci combiné au fait qu’il «a pu lancer des projets de troisième génération qu’on ne trouve pas dans toute l’Afrique subsaharienne». Le Ter, le Brt. L’Aibd a aussi pesé sur la balance, qui a récemment été élu meilleur aéroport d’Afrique, pour la qualité de ses services dans plusieurs catégories. Ainsi, après sept tours d’horloge, le jury de Douala décide que dans la savane des infrastructures, le lion, qui a récolté 480 points, est devant l’éléphant qui en a 472. «Les autres n’ont pas démérité», dit-on souvent dans les compétitions sportives pour galvaniser les «perdants» et les enjoindre à la persévérance. Infrastructures Magazine a incité à l’action les autres participants. «La Guinée Conakry a par exemple reçu un prix d’encouragement.» Cette même Guinée dirigée par «quelqu’un qui a interrompu le processus démocratique» ? «Oui ! Et, non, le jury n’a pas regardé ça. Le jury a vu quelqu’un qui est arrivé à la tête d’un pays et qui a des dispositions intéressantes dans le sens du développement du pays : nationalisation de plusieurs entreprises, renégociation de plusieurs projets, comme le projet minier pour sortir un intérêt pour le pays, lancement d’un vaste projet de modernisation et de construction d’infrastructures.» Et à l’instar de cette Guinée, «le Mali aurait pu être primé aussi, et le Burkina». Le Congo a pour sa part eu la même distinction que Conakry.

Amadeus

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