Tragique incendie en Guinée: Alain Foka dénonce le silence des médias africains et de l’opinion internationale…
« Quel silence assourdissant, s’exclame le journaliste panafricain. Alain Foka ne comprend le mutisme qui emballe presque tout le monde la presse du continent sur la situation tragédique qui secoue la Guinée. L’ancien employé de la Rfi s’alarme: « 4 jours déjà que la Guinée est le théâtre de l’une des plus grandes tragédie de son histoire. 4 jours après l’explosion de la principale réserve de pétrole du pays, le feu n’a toujours pas été maîtrisé. Le bilan ne cesse de grimper. Des 28 du départ, on compte désormais les morts et disparus par centaines, plus de 300 blessés. Des dizaines de bâtiments soufflés. Des milliers de sans abris. Et ce matin encore une des cuves à explosé, ravivant la flamme. »
Il constate popur dénoncer: « Mais, silence sur les media. Où est donc cette opinion internationale toujours très prompte à « voler au secours des populations » lorsqu’il s’agit de condamner ou d’exiger des élections très démocratiques. Cette explosion a fait au moins autant de victimes que les très médiatiques manifestations contre le 3eme mandat d’Alpha CONDE qui avaient tenues la presse en haleine pendant plusieurs semaines et pourtant personne n’en parle. Où sont donc les pompiers volants auxquels on nous a habitué à chaque catastrophe dans les autres régions du monde? Lorsque l’on se souvient de la mobilisation des dernières semaines après les inondations qui ont fait une trentaine de morts au Maroc, on peut s’interroger de savoir si on n’a pas là la preuve qu’il existe des citoyens de seconde zone. Indignation à géométrie variable? Il faut aussi se poser la question de savoir où est la presse africaine. Si nous exigeons de raconter nous mêmes notre histoire , il faut en faire une mission. La Guinée de Sekou Toure brûle et on doit en parler. »