Parrainages-Régularisation des doublons : Thierno Alassane Sall dénonce une « rupture d’égalité flagrante »

Parrainages-Régularisation des doublons : Thierno Alassane Sall dénonce une « rupture d’égalité flagrante »

Lui est parmi les admis au second tour devant régulariser des doublons externes constatés dans ces fiches de parrainages. Thierno Alassane Sall décidé de passer cette étape revient « ce lundi 8 janvier 2024 et a déposé auprès du Conseil constitutionnel des réclamations et un recours. Ce dernier visait à constater la rupture d’égalité des candidats invités à régulariser la liste de leurs parrainages pour cause de doublons. »

Le hic constate-t-il en effet, est « qu’en fixant à l’ensemble des candidats concernés par ce « second tour » le même jour, le lundi 8 janvier 2024, pour régulariser les doublons constatés dans leurs listes de parrainages, le Conseil constitutionnel rompt de façon flagrante l’égalité entre lesdits candidats. » Ainsi, explique ce candidat à l’élection présidentielle « les premiers contrôles ayant été effectués le samedi 30 décembre 2023, les candidats de ce premier lot ont eu 8 jours pour préparer la régularisation, tandis que ceux qui ont subi le contrôle en dernier lieu (le vendredi 4 janvier 2024) ne disposaient que de 3 jours. »

Alors, une inégalité sur le timing jugé illégale. Surtout que poursuit le président de la République des valeurs « Rewum Ngor2, « en dépit de cette rupture d’égalité flagrante, du fait du seul Conseil constitutionnel, ce dernier passe outre le droit naturel de disposer d’un recours et poursuit en faisant fi des réclamations et recours déposés. »

Alors, il en déduit pour le regretter que « l’un des piliers essentiels d’une saine et transparente compétition, est violé au vu et au su de tous. Il n’est pas nécessaire d’être un juriste pour s’en apercevoir. C’est par de tels actes que l’opinion juge le Conseil constitutionnel et les « Sages » qui le composent. Ces juges exposent le Sénégal en donnant à voir à tous que les principes les plus élémentaires du droit n’ont aucune considération à leurs yeux. »

Car, « si on ne peut s’en remettre à la justice, l’ultime recours, les institutions elles-mêmes sont menacées, comme le démontrent les derniers événements violents dans notre pays. »

Ameth Seck

Amadeus

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