Pêche: Le pastef dénonce « le pillage de nos océans par la Chine et l’occident pendant que le Sénégal traque ses opposants… »
Environ 20 % des poissons pêchés illicitement dans le monde proviennent des eaux territoriales de six pays d’Afrique de l’Ouest dont le SÉNÉGAL (Ij–Reportika, 2023). Selon ce rapport, la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) pénalise non seulement les économies de ces pays, mais aussi la pêche artisanale et les millions de familles qui en vivent. Dans les six pays ouest-africains (Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée, Guinée Bissau et Sierra leone) dont les ressources halieutiques sont les plus pillées à l’échelle mondiale, le manque à gagner est estimé à environ 2,3 milliards de dollars par an et à quelque 300 000 emplois.
Rappelons que dans le cadre des accords de pêche avec l’UE 2019-2024, le sénégal a autorisé le pillage de ses fonds marins. Le tonnage autorisé porte sur de 10.000 tonnes de thon par an (50.000 tonnes sur les cinq ans) et 1750 tonnes de merlu par an (8750 tonnes sur les cinq ans). Quant à la valeur du protocole, elle estimée à 3.050.750 Euros par an (2 milliards de francs CFA), soit une valeur globale de 15.253.750 Euros (10 milliards de francs CFA) sur une durée de 5 ans. Nous assistons ainsi au bradage de nos ressources halieutiques. Si l’on fait abstraction des 8750 tonnes de merlu noir qui seront pêchées sur la durée du protocole pour ne considérer que les 50.000 tonnes de thon, la tonne de thon aura été cédée à 305 Euro soit 200.000 F CFA environ, ce qui revient à 200 F CFA le kilogramme de Thon.
FILA SÉNÉGAL TOLOU
Daouda Ngom, Pastef