Sénégal-Côte d’Ivoire : mission accomplie pour la Fédération, le ministère, les joueurs et le staff: Les Lions victimes d’un arbitre trop puissant

Sénégal-Côte d’Ivoire : mission accomplie pour la Fédération, le ministère, les joueurs et le staff: Les Lions victimes d’un arbitre trop puissant

S’il y a quelqu’un qui a tristement ravi la vedette lors du match Sénégal -Cote d’Ivoire, c’est bien l’arbitre centrale de cette rencontre. Ses décisions ont impacté négativement sur le match et ont conduit à l’élimination des nos représentants. Les protégés de Alioune Cissé sont retournés très tôt au bercail après avoir aligné trois victoires à la première phase. 

Le Sénégal a été battu par la Côte suite à une série de tirs au bout. Cette défaite a généré une grosse déception chez les Sénégalais. Ces derniers espéraient que ces joueurs talentueux allaient rééditer l’exploit de 2022. L’aventure a été stoppée par les Eléphants de la Côte d’Ivoire. Les Lions n’ont pas démérité. Ils sont tombés les armes à la main après une entrée remarquable dans le match : un but de Habib Diallo à la 4ème minute. Après avoir aligné trois belles victoires, ce qu’aucun club n’a réussi, les protégés de Aliou Cissé ont été éliminés. Quant à la Fédération le ministère des Sports et le staff, ils ont tiré leur épingle du jeu. Ils ont mis les joueurs dans d’excellentes conditions de performances. Les moyens et la logistique ont été au rendez-vous. Sans compter le soutien constant du Président de la République. Mission accomplie par la Fédération, le ministère, les joueurs et leur staff. Comme victoire et défaite sont étroitement liées, les Sénégalais ont perdu. Au cœur de cette défaite figure un homme, l’arbitre gabonais.

 Une décision insensée de l’arbitre choque la planète football

« L’histoire du football a souvent démontré qu’un arbitre discret est généralement synonyme d’un bon match. Néanmoins, la soirée de lundi dernier, l’arbitre gabonais Pierre Ghislain Atcho a fait l’objet de nombreuses discussions en raison de ses décisions controversées », renseigne Africa Sports qui poursuit : « L’absence de pénalité sifflée pour une faute sur Sarr dans la surface a provoqué la colère des Sénégalais, Krépin Diatta allant jusqu’à accuser la CAF de corruption. L’arbitre Atcho n’avait initialement pas accordé de penalty à Pépé. Cependant, la décision la plus débattue de Pierre Ghislain Atcho a été d’octroyer finalement un penalty à la Côte d’Ivoire suite à une faute d’Edouard Mendy sur Nicolas Pépé. En temps réel, il semblait évident que le gardien sénégalais avait fait trébucher l’Ivoirien, qui a même réalisé un salto dans la surface.

Les détails troublants sur les arbitres de la VAR

Le match entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la CAN 2023 continue de faire couler beaucoup d’encre. Cette fois-ci, ce sont les décisions arbitrales, notamment l’utilisation de la VAR (arbitrage vidéo), qui sont au centre d’une vive polémique. Les révélations faites sur le choix du corps arbitral alimentent les suspicions et remettent en question l’impartialité de l’arbitrage.

La VAR pointée du doigt

En effet, il a été révélé que parmi les membres du corps arbitral présents dans le car de la VAR, figuraient deux assistants marocains, Samir Guezzaz et Zakaria Brinsi, ainsi qu’un arbitre égyptien, Mahmoud El Banna. Cette sélection opérée par la Confédération africaine de football (CAF) soulève des interrogations légitimes quant à son objectivité. Si on interroge l’histoire récente du football, on se rend compte que dans beaucoup de cas, le pays organisateur bénéficie d’un coup de pouce. Il s’y ajoute que les officiels de la Caf ne souhaitent pas souvent que le pays hôte sorte un peu tôt de la compétition. C’est dire que les pays organisateurs sont souvent favorisés au détriment des autres. En tout état de cause, la prestation de l’arbitre gabonais continue de faire jaser de nombreux Sénégalais et d’ Africains. Ces derniers estiment que la puissance de l’arbitre a éliminé les Lions de la Téranga qui étaient très bien partis pour obtenir une seconde étoile. On va tenir les enseignements et trouver la panacée qui sied pour rebondir dans un bref délai.

Les tensions historiques entre l’Égypte et le Sénégal, exacerbées par des événements récents tels que la finale perdue par les Pharaons et leur élimination lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2022, ainsi que la situation particulière du Maroc dans cette édition de la CAN 2023, en font un terrain fertile pour les suspicions de partialité. Il est à noter que le Maroc était considéré comme le principal rival du Sénégal, les deux équipes étant les favorites du tournoi et ne pouvant se rencontrer qu’en finale.

Amadeus

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