Alioune Tine : « Diomaye Faye doit faire prévaloir cette disposition reconnue dans notre Constitution… »

Alioune Tine : « Diomaye Faye doit faire prévaloir cette disposition reconnue dans notre Constitution… »

L’équité et l’égalité démocratique consacrent la liberté d’un candidat validé pour des élections présidentielles, à faire valoir son droit de battre campagne. Cela n’est pas le cas pour le candidat de la coalition « Diomaye-Président ». Bassirou Diomaye Diakher Faye est dans les geôles. Sa coalition dénonce et peut compter sur le soutien de la société civile.

En tout cas Alioune Tine président de Afrika Jom center plaide pour la libération du candidat de Ousmane Sonko.  « Bassirou Diomaye Faye, candidat retenu par le Conseil Constitutionnel doit bénéficier de la liberté provisoire et exercer son droit en tant que candidat de faire campagne, comme tout candidat », déclare Tine qui fonde sa conviction sur le contexte actuel et se justifie : « nous avons des incohérences entre notre droit pénal, notre droit électoral et les droits humains. C’est bon de rappeler que dans le contexte actuel c’est le droit électoral et les droits humains qui doivent prévaloir. Une des fonctionnalités essentielles de l’élection est la légitimité et la représentation énoncée dans l’article 21 de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme : Toute personne a le droit d’accéder dans des conditions d’égalité dans la fonction publique de son pays. La volonté du peuple est le fondement de la légitimé des pouvoirs publics. Cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent s’exprimer périodiquement au suffrage universel égal… »

Lui est convaincu alors que « Bassirou Diomaye Faye doit faire prévaloir cette disposition reconnue dans notre Constitution. »  De plus ajoute-t-i « ila dignité et le prestige de cette fonction présidentielle à laquelle Bassirou Diomaye Faye pourrait avoir accès comme tout candidat est incompatible avec sa détention aujourd’hui. La démocratie sénégalaise gagnerait pour son image africaine et internationale à donner à Bassirou Diomaye Faye la possibilité de faire campagne comme tous les autres candidats. Quitte à faire prévaloir une raison d’état. Il s’agit d’élire le futur Chef d’état, Chef supreme des armées et Président du Conseil supérieur de la magistrature. »

Amadeus

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