États-Unis: Donald Trump veut placer trois de ses proches à la tête du parti républicain
À l’approche de la présidentielle américaine de novembre 2024, Donald Trump renforce son emprise sur le parti républicain (surnommé le Grand Old Party). L’ancien président veut installer à sa tête trois de ses proches, dont sa propre belle fille Lara Trump, et ce, pour remplacer l’actuelle présidente, dont il a obtenu le départ.
La direction du parti républicain était déjà soumise à Donald Trump, il devrait l’être encore plus après cette purge. L’ancien président annonce vouloir la remplacer par un trio issu de sa garde la plus rapprochée. Sa belle-fille Lara Trump, ancienne coach sportive, deviendrait coprésidente aux côtés de Chris LaCivita, son actuel directeur de campagne.
Quant au poste de président, Trump souhaite le confier à Michael Whatley, un fidèle peu connu du grand public actuel chef du parti en Caroline du Nord. Ces nominations doivent encore faire l’objet d’un vote interne qui ne devrait être qu’une simple formalité.
« Le parti républicain doit être un bon partenaire pour la présidentielle et garantir des élections transparentes », justifie Trump dans son communiqué. Or, justement, ses trois candidats ont un point commun : tous ont dénoncé des fraudes électorales imaginaires et aucun ne reconnaît la victoire de Joe Biden.
L’actuelle présidente Rona McDaniel, nièce du modéré Mitt Romney, a, elle aussi, a dénoncé des fraudes électorales sans donner de preuves, mais elle a tout de même reconnu la victoire de Biden. De quoi faire douter de sa loyauté envers Trump.
Depuis des mois, l’ancien président et ses partisans l’accusent de ne pas en faire assez pour soutenir sa campagne, notamment dans les levées de fonds. Sous pression, Rona McDaniel a donc promis de démissionner après la primaire en Caroline du Sud, le 24 février.
Le parti démocrate remporte un nouveau siège au Congrès lors d’une législative partielle à New York
Le Parti démocrate du président Joe Biden a remporté mardi soir un siège à la Chambre des représentants à Washington, remplaçant dans une circonscription de New York un républicain expulsé du Congrès pour mensonges en série. Avec cette victoire du démocrate centriste Tom Suozzi contre la républicaine Mazi Pilip, selon les projections des télévisions CNN et NBC, les démocrates entament encore un peu plus la très mince majorité du Parti républicain de Donald Trump à la Chambre : jusqu’ici 219 sièges républicains contre 212 démocrates et quatre sièges vacants, à neuf mois des élections présidentielle et législatives pour renouveler en partie le Sénat et la Chambre.
Dans cette circonscription de New York, qui compte une partie de l’arrondissement de Queens et du comté de Nassau sur la péninsule de Long Island, Tom Suozzi, qui y était déjà le représentant de 2016 à 2022, va remplacer le républicain George Santos jusqu’au prochain scrutin de novembre. L’élu de 61 ans, politicien expérimenté, s’est réjoui d’avoir « gagné » malgré une campagne de « coups tordus » et de « mensonges » notamment sur la crise migratoire qui déstabilise New York depuis près de deux ans.