Immigration: Biden et Trump se rendent à la frontière avec le Mexique
Immigration : Biden et Trump se rendent à la frontière avec le Mexique
L’immigration au cœur de la campagne présidentielle américaine. Ce jeudi, le président Joe Biden et son rival républicain, l’ancien président Donald Trump, se rendront tous les deux dans deux villes frontalières du Texas, respectivement Brownsville et Eagle Pass. Pour le Washington Post, c’est un signe que les deux principaux candidats à la présidence « se disputent l’avantage sur la question de l’immigration, créant ainsi un rare écran partagé ». Biden et Trump « devraient s’accuser mutuellement et avec véhémence d’être responsables du chaos qui règne à la frontière », écrit le Washington Post. Selon le journal, Joe Biden cherchera à « prendre l’initiative sur la question de l’immigration clandestine, qui, selon les sondages, lui a été politiquement préjudiciable ».Sa visite souligne « sa vulnérabilité politique après avoir subi les attaques soutenues des républicains au sujet du nombre record de migrants à la frontière », conclut le Washington Post.
L’arrestation d’un migrant vénézuélien accusé du meurtre d’un étudiant
Ce fait divers a de quoi enflammer encore plus le débat sur l’immigration, estime le New York Times. Un migrant vénézuélien a été arrêté et inculpé pour l’enlèvement et le meurtre d’une étudiante en soins infirmiers, âgée de 22 ans. Ce drame personnel survenu à Athens, où se trouve l’université, près d’Atlanta, « cristallise les tensions autour de la politique d’immigration américaine ». Le New York Times souligne que l’ancien président Donald Trump n’a pas tardé de qualifier le migrant vénézuélien de « monstre », avant d’accuser le président Joe Biden d’être à l’origine d’une « invasion » qui « tue nos concitoyens ». Des déclarations vivement condamnées par les démocrates. Kelly Gitz, le maire du comté d’Athens-Clarke, estime que le débat devrait « se concentrer sur le deuil de la victime et sur le blâme d’un individu plutôt que d’un groupe ».
Haïti enfin doté d’une tour de contrôle et d’une couverture radar
Le projet de la Banque interaméricaine de développement de financer une tour de contrôle moderne et d’une couverture radar en Haïti est salué par Le Nouvelliste. « Pour la première fois de notre histoire », écrit Frantz Duval dans son éditorial, « d’ici 2025, les autorités aéroportuaires sauront l’état réel du trafic aérien, identifieront les avions qui traversent l’espace aérien national et pourront facturer les aéronefs ». Car Haïti n’a jusqu’à présent pas « la connaissance parfaite des flux dans son ciel », rappelle Le Nouvelliste. Selon le journal, une situation similaire de « black-out existe aussi pour les eaux territoriales et autres domaines de compétences au niveau maritime. Nous ne savons pas vraiment ce qui se passe en mer de notre presqu’île. Nous n’exerçons pas notre souveraineté dans notre territoire maritime. »
Pourquoi le président Maduro a-t-il durci sa politique à l’égard des États-Unis et de l’opposition ?
C’est la question que se pose El Nacional. Le président Nicolas Maduro s’était rapproché des États-Unis, mais a décidé de changer de politique. « Après des mois de relations apparemment moins tendues avec l’administration de Joe Biden, le régime de Maduro a pris des décisions qui ont surpris de nombreux observateurs », écrit El Nacional. Le journal cite la fermeture du bureau des droits de l’homme de l’ONU, l’arrestation du militant Rocio San Miguel et la confirmation par la justice de l’inéligibilité de Maria Corina Machado, la principale candidate de l’opposition à l’élection présidentielle. Derrière ce changement se cache « un déclin du soutien de sa base traditionnelle », d’après des sources proches du pouvoir chaviste interrogées par l’agence Reuters, rapporte El Nacional. En fait, selon l’agence citée par le journal, la cote de popularité du gouvernement Maduro a chuté récemment, ce qui pourrait être l’une des raisons pour le durcissement de sa politique. Le journal cite un récent sondage réalisé par Delphos, selon lequel « seulement 25% de la population soutient le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), contre 30% un an plus tôt. » Selon une source proche du PSUV, Nicolas Maduro serait bien conscient du fait que s’il y a des élections libres, il perdrait.