Tentative d’assassinat contre la Journaliste Maïmouna Ndour Faye : Onde de choc chez le quatrième pouvoir…

Tentative d’assassinat contre la Journaliste Maïmouna Ndour Faye : Onde de choc chez le quatrième pouvoir…

La tristesse et la consternation a emballé le monde de la presse avec l’agression sauvage administrée à une journaliste et directrice de chaîne de Télévision. Il s’agit de Maïmouna Ndour Faye. Elle a été attaquée dans la nuit du jeudi à vendredi devant son domicile. Un acte barbare qui a fait onde de choc dans la presse…

La nouvelle a irrité les âmes sensibles. C’est une agression horrible bien nourrie contre la journaliste Maïmouna Ndour Faye. Elle est attendue devant son domicile, attaquée, et poignardée d’une manière atroce. La directrice de la chaîne privée 7TV, a perdu beaucoup de sang mais reste hors de danger selon Mamadou Awa Ndiaye un de ses employés. L’objet de cet attentat à la vie de cette professionnelle de l’information découle de nombreuses menaces qu’elle a longtemps subi. Elle même s’en plaignait souvent. Lors de son avant dernière émission avec Fadilou Keita, elle a tenue faire des précisions sur des propositions que « certains malintentionnés tapis dans l’ombre lui ont prêtées en lui assénant des « injures ».

Onde de choc, la presse s’insurge…

L’acte barbare alerte les acteurs de sa corporation. La Cap a invité tous les professionnels de l’information et de la communication et tout citoyen épris de liberté et de justice à une forte mobilisation devant la chaîne 7 Tv dont la directrice est agressée. Ici, on fustige, on dénonce par des discours virulents mais qui alertent. Parce que c’est un acte de trop. Une journaliste agressée,  qu’on veut priver de parole, de liberté.  La convention des jeunes reporters du Sénégal qualifie le fait comme «un acte lâche et barbare que nous dénonce avec la dernière énergie », dont les professionnels de l’information sont souvent victimes. « Le monstre prend un autre visage. » Une autre cible se signale. Il s’agit de la journaliste Bineta Diallo qui  pleurniche et  affirme être victime de menaces et craint pour sa sécurité : « chaque jour, je suis menacée, moi aussi. On m’envoie des messages pour me dire : ‘Je connais là où vous habitez. On nous insulte tous les matins et personne n’a jamais rien dit et tout le monde a vu. Il faut arrêter  cette fumisterie qui existe dans la presse »

Dans cette même veine, l’analyste politique qui a appris«avec stupéfaction l’agression sauvage contre Maimouna Ndour Faye, une femme de qualité, une amie proche que je n’ai cessé de mettre en garde contre les tueurs qui ensanglantent le Sénégal toutes ces dernières années. Le Journaliste Cheikh  Yerim Seck prie pour « que Dieu lui Préserve la vie ! » et clame : «  Les terroristes qui l’ont saignée, dans le cadre d’un projet diabolique de musellement des résistants résiduels de la liberté d’expression, ne tarderont pas à être retrouvés. Je contribuerai de toutes mes forces à l’enquête. »

Le doyen Daouda Diouf appelle à la solidarité. « Les journalistes doivent être solidaires et se battre pour leur liberté. Après  cette mobilisation, on doit continuer à poser des actes de défense. Comme des journées sans presse, boycotter les manifestations de certains politiques ou autorités », propose le journaliste de la RTS. Car « l’intimidation ne passera pas », scande l’assistance avec un Sambou Biagui hors de ses gonds.

Pour le président de la convention des jeunes reporters « ce n’est pas une agression. C’est une tentative d’assassinat contre la seule responsable de presse qui met souvent à la disposition de ses confrères sa télé quand on a une manifestation. » Dans ce combat pour la liberté de la presse, une organisation portant sur la sécurité des journalistes surtout femmes, sera tenue ce 9 mars à l’occasion de la journée de la femme », selon Absa Hanne qui précède le président de « l’appel », Ibrahima Lissa Faye et Bamba Kassé secrétaire général du Synpics qui fait scander les confrères : « violence policière, il faut que ça cesse. Violence politique, il faut ça cesse. » Bamba interpelle l’état : «  L’état est garant de notre sécurité. L’Etat du Sénégal doit le savoir. Il faut une enquête. Nous devons savoir celui qui a fait cela. Rien ne peut justifier cela. Quand Absa a parlé tout à l’heure j’ai eu honte. Le policier qui l’avait agressé avait une matricule. Il est bien identifié. Son cas devrait être vidé depuis. Mais hélas ! Solidarisons nous », termine-t-il.

 Les politiques se solidarisent…

Nombreux d’entre eux ont arpenté les marches de son émission très suivie, « l’invité de MNF ». Ils sont des responsables politiques, des candidats à l’élection présidentielle. Mamadou Diop Decroix prie « que Maïmouna puisse recouvrer la santé. Si le métier de journaliste tombe à l’eau, c’est la liberté de tout un pays qui tombe à l’eau . ne suivons pas la tendance. On risque de perdre la diversité. C’est un combat  commun. Dans les partis on doit exclure tout militant qui attaque un journaliste. Mais l’état aussi doit veiller à la sécurité. Assumez vos responsabilités dans l’unité. Il faut aussi poser des actes concrets dans ce combat et pas se limiter à parler. »

Dans la même dynamique  Ousseynou Dieng, Directeur de la communication entonne : «  la presse a été poignardée, la liberté d’expression a été poignardée, le ministre a condamné avec fermeté cet acte barbare, sauvage. Ceux qui exercent le pouvoir et ceux qui envisagent de l’exercer ont intérêt à sécuriser la presse. Nous sommes là à accompagner les journalistes qui travaillent dans le respect de règles. »

Dans les réseaux sociaux, ils sont également nombreux les politiciens qui ont condamné le mal. «Je condamne avec fermeté l’acte de violence sauvage perpétré contre la journaliste, madame Maïmouna Ndour Faye. Je lui témoigne ma compassion et lui souhaite prompt rétablissement. La protection de la presse et de la liberté d’expression est un devoir dans toute démocratie », a réagi Idrissa Seck à l’instar de Khalifa Sall, d’Elhadji Malick Ndiaye de l’ex-pastef, de Thierno Alassane  Sall, entre autres. La cap compte constituer un plan d’action  pour l’éclatement de la vérité dans cette affaire.

Ameth Seck

Amadeus

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