France: face aux partis d’opposition, Macron assume sa position sur l’Ukraine

France: face aux partis d’opposition, Macron assume sa position sur l’Ukraine

Emmanuel Macron a reçu, jeudi 7 mars à l’Élysée, tous les chefs des partis d’opposition. Et tous sont ressortis unanimes de cette réunion d’un peu plus de 2h30 : il faut soutenir l’Ukraine et fournir des armes à son armée. Mais ils sont contre le fait que la France devienne co-belligérante. Le président français, lui, confirme son changement de ton face à la Russie et durcit son discours.

Fabien Roussel, premier secrétaire du Parti communiste, a expliqué que le président de la République avait dit qu’il n’y avait plus « aucune limite » ni « aucune ligne rouge » face à la Russie. Manuel Bompard, coordinateur des Insoumis, a expliqué qu’il était « arrivé inquiet » à cette réunion, et qu’il en était ressorti « plus inquiet encore » face aux positions du chef de l’État.

EmmanuelMacron confirme que « la France ne doit avoir aucune limite » dans notre engagement militaire en Ukraine.

Il n’y a plus de ligne rouge.
Et la guerre comme seul horizon.

La France doit prendre la tête d’une coalition pour une solution diplomatique.
Maintenant !

— Fabien Roussel (@Fabien_Roussel) March 7, 2024
Seul à avoir trouvé cette réunion utile : Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, qui a expliqué qu’il avait sollicité cette réunion auprès d’Emmanuel Macron. Pas grand-chose n’en n’est ressorti selon lui, car les avis sont totalement opposés, mais il faut malgré tout du dialogue.

Jordan Bardella, quant à lui, a dit avoir expliqué au président qu’il était « irresponsable » de comparer le Rassemblement national à « une armée d’occupation étrangère ». Le président du parti d’extrême droite est ressorti également très inquiet de cette réunion. Il déplore le manque de diplomatie du chef de l’État et le manque de discussion avec la Russie.

La réunion a été interrompue par la rencontre entre Emmanuel Macron et Maia Sandu, présidente de Moldavie. Au menu des discussions : l’Ukraine encore, évidemment. Prochaine étape pour les chefs de parti : le débat au Parlement, mardi 12 mars, avec un vote sur cet accord bilatéral de sécurité entre la France et l’Ukraine.

Petit Ba

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