Gaza: acheminer de l’aide «via» un corridor maritime reste très dangereux sans trêve, prévient l’ONU

Gaza: acheminer de l’aide «via» un corridor maritime reste très dangereux sans trêve, prévient l’ONU

Les États-Unis et l’Union européenne ont annoncé, vendredi 8 mars, la mise en place d’un corridor maritime entre Chypre et Gaza pour acheminer de l’aide alors que la famine plane dans le territoire palestinien, une initiative imaginée par les Émirats arabes unis. Mais à l’ONU on prévient qu’acheminer de l’aide, même via ce scénario, reste difficile et ce ne sera pas la voie la plus directe.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen espère que ce corridor humanitaire maritime, long de 370 km, pourra être inauguré dès le dimanche 10 mars. Car, face à la malnutrition et la déshydratation qui menacent les Gazaouis, les parachutages d’aide sont reconnus trop inefficaces et dangereux : 5 personnes ont été tuées vendredi 8 mars et 10 autres blessés par la chute de colis.

Les meneurs de cette initiative reconnaissent que cette opération sera « complexe », mais ils ont souligné leur détermination à œuvrer pour « garantir que l’aide soit acheminée le plus efficacement possible ».

Les États-Unis et l’Union européenne ont annoncé, vendredi 8 mars, la mise en place d’un corridor maritime entre Chypre et Gaza pour acheminer de l’aide alors que la famine plane dans le territoire palestinien, une initiative imaginée par les Émirats arabes unis. Mais à l’ONU on prévient qu’acheminer de l’aide, même via ce scénario, reste difficile et ce ne sera pas la voie la plus directe.
La communauté internationale cherche une solution pour acheminer de l’aide à Gaza, face aux difficultés et conséquences des largages. Ici, un de ces derniers au nord de Gaza, le 8 mars 2024.
La communauté internationale cherche une solution pour acheminer de l’aide à Gaza, face aux difficultés et conséquences des largages. Ici, un de ces derniers au nord de Gaza, le 8 mars 2024.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen espère que ce corridor humanitaire maritime, long de 370 km, pourra être inauguré dès le dimanche 10 mars. Car, face à la malnutrition et la déshydratation qui menacent les Gazaouis, les parachutages d’aide sont reconnus trop inefficaces et dangereux : 5 personnes ont été tuées vendredi 8 mars et 10 autres blessés par la chute de colis.

Les meneurs de cette initiative reconnaissent que cette opération sera « complexe », mais ils ont souligné leur détermination à œuvrer pour « garantir que l’aide soit acheminée le plus efficacement possible ».

Un « début »
Le patron de l’humanitaire des Nations unies, Martin Griffiths, a salué ces annonces tout en restant prudent : « C’est le début d’une conversation. Il va être difficile de faire en sorte que cela fonctionne rapidement. Nous savons à quel point il est difficile de faire avancer ces dispositifs-là. Nous avons vu ce qui s’est passé sur la plage, l’autre jour… mais nous avons besoin d’aide, d’où qu’elle vienne. Bien entendu, nous continuons à insister sur le fait que ce dont nous avons besoin pour Gaza, c’est d’un cessez-le-feu. Mais nous avons également besoin de routes terrestres et l’accès est notre priorité. C’est la seule manière d’avoir un vrai impact. »
Une inconnue demeure: une fois l’aide arrivée à quai, Washington laisse entendre que ce serait le rôle de l’ONU de la distribuer. Pourtant, le secrétaire général Antonio Guterres a été clair: sans cessez-le-feu, toute distribution d’aide est trop dangereuse à mettre en place.

Petit Ba

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