Transport : Bassirou Diomaye Faye veut relancer un projet «mort-né» de Me Abdoulaye Wade

Transport : Bassirou Diomaye Faye veut relancer un projet «mort-né» de Me Abdoulaye Wade

Le 3 avril, Bassirou Diomaye Faye sera installé comme nouveau président de la République et il se lancera dans sa mission. Dans son programme, plusieurs projets ont retenu l’attention des Sénégalais, notamment la relance de celui initié par Me Abdoulaye Wade durant son mandat : les bateaux-taxis. Un projet qui avait échoué avant même de débuter.

Nous relancerons le projet des Bateaux-Taxis”, a annoncé Bassirou Diomaye Faye dans son programme. Le néo-président de la République ne donne pas plus de détails sur comment relancer ce projet. Cependant, ce projet annoncé et initié en premier par Me Abdoulaye Wade a fait la Une des journaux sénégalais. Non seulement il n’a jamais vu le jour, mais a déjà englouti des milliards de nos francs.

En 2019, le journal Le Quotidien, après une enquête minutieuse, révélait que ce projet de Me Abdoulaye Wade, sans même être lancé, avait englouti la somme de 2,8 milliards Fcfa. Plusieurs bateaux-taxis ont été achetés, mais n’ont jamais servi. Ils ont ensuite été dispersés un peu partout sur les côtes sénégalaises.

Ce projet, à l’époque, avait pour but de diminuer les embouteillages dans la capitale sénégalaise. Ainsi, Me Abdoulaye Wade souhaitait desservir Dakar-Rufisque et Saly-Rufisque par bateaux. Les nombreux travailleurs qui souhaitaient rejoindre la capitale, devaient donc pouvoir le faire via la mer. Le projet ne verra jamais le jour et le président Macky Sall va préférer le TER et la terre aux bateaux-taxis et la mer.

Nouveau président, Basirou Diomaye Faye sera confronté aux nombreux embouteillages et au surpeuplement de la région de Dakar, où est concentrée la grande partie des emplois. Pour y arriver, en plus des transports en commun déjà en place à Dakar, il souhaite relancer les bateaux-taxis. Cependant, Jeune Afrique s’est interrogé sur ce projet, qui risque d’être colossal.

Pulse.sn

taxi bateaux

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Il (Bassirou Diomaye Faye, ndlr) souhaite la réintroduction des bateaux-taxis dans la capitale surpeuplée. Toutefois, face à la réalité du terrain, l’ampleur du projet semble colossale. Pour rappel, à lui seul, le TER reliant Dakar à Diamniadio a nécessité cinq ans de travaux et coûté 1,2 milliard d’euros (787 milliards Fcfa)“, écrit le média.

Durant ses prochains face-à-face avec la presse et le peuple sénégalais, Bassirou Diomaye apportera certainement plus d’explications sur ce projet.

Mairie de Mbao : Le cri de détresse des agents municipaux

Dans la commune de Mbao, une situation financière préoccupante secoue des agents municipaux, laissant des familles dans le désarroi. Pendant quatre mois consécutifs, ces travailleurs sont sans salaires. Ce qui rend leur quotidien précaire.

 « Les factures s’accumulent, les besoins essentiels deviennent un luxe inaccessible et l’angoisse du lendemain s’installe profondément dans notre quotidien », a fait savoir un agent municipal. 

Face à cette crise financière qui perdure, des agents municipaux de la mairie de Mbao lancent un appel pressant aux autorités compétentes. Ils réclament le paiement de leurs salaires dans les plus brefs délais. Pour ces travailleurs engagés, il ne s’agit pas seulement d’une question de survie financière, mais aussi de respect de leur dignité et de la reconnaissance de leur travail au service de la collectivité.

En cette période de turbulences économiques, les agents municipaux estiment qu’il est impératif que les autorités municipales de Mbao prennent des mesures urgentes pour résoudre cette crise et garantir le bien-être des  employés. 

« Chaque jour de retard dans le paiement des salaires aggrave la situation déjà précaire des agents municipaux et de leurs familles ».

DÉCÈS D’UN JEUNE À PIKINE : LES EXPLICATIONS DE LA POLICE NATIONALE

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Par Abdou Aziz Gueye On Mar 28, 2024

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L’affaire Mouhamed Diop, le jeune homme qui aurait été battu à mort par la police de Pikine à la suite d’une intervention musclée pour démanteler un gang prend une autre tournure. A travers un communiqué, la police nationale s’explique et se dédouane.

In extenso le texte 

Objet : décès du nommé Seydina Mouhamed DIOP à Pikine

À la suite des incidents survenus le 27 mars 2024 à Pikine liés au décès du nommé Seydina

Mouhamed DIOP, la Police nationale tient à apporter quelques éclairages.

En effet, le 19 mars 2024, aux environs de 19 heures, les agents de la brigade de recherche du commissariat de Pikine ont reçu une information faisant état de ce qu’un groupe d’individus s’adonnait à la consommation et à un trafic de chanvre indien dans un domicile sis au quartier Darou.

Le transport sur les lieux a permis de constater l’infraction dénoncée par la découverte du produit prohibé. Après avoir décliné leur identité, les policiers se sont vu opposer une farouche résistance par les mis en cause. Il s’en est suivi une rude bagarre avant que les fonctionnaires de police ne réussissent à maitriser deux d’entre eux. L’autre membre de la bande, bien connu des services de police pour des faits similaires, a réussi à s’enfuir.

Au moment de leur conduite au commissariat, à hauteur de « bountou pikine » un groupe d’individus s’est attaqué au véhicule de police pour tenter de libérer en vain les personnes interpellées.

Arrivés au service, les interpellés ont exprimé le besoin de se faire consulter par un médecin.

C’est ainsi que sur réquisition, ils ont été pris en charge au Centre de santé Dominique.

Après les premiers soins, le médecin traitant a requis le transfèrement du nommé Seydina Mohamed DIOP qui présentait des difficultés respiratoires. Avec l’appui des sapeurs-pompiers, ce dernier a été acheminé et admis à l’hôpital Principal de Dakar où son décès est survenu dans la nuit du 24 au 25 mars 2024.

En accord avec le parquet compétent, un médecin légiste a été requis pour les besoins de l’autopsie. Aux fins de déterminer les circonstances exactes du décès, la Division des investigations criminelles est saisie pour l’ouverture d’une enquête.

La Police nationale s’incline devant la mémoire du défunt et présente ses condoléances à la famille éplorée.

LE BUREAU DES RELATIONS PUBLIQUES

Amadeus

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