Régime militaire en Afrique de l’Ouest: Un farouche panafricaniste sénégalais tape sur les putchistes
Ils ont tous promis de restaurer l’ordre constitutionnel dans leurs pays. En organisation des élections transparentes, après avoir destitué des présidents démocratique élus.
Mais Goïta du Mali, Doumouya de la Guinée Conakry, Ibrahima Traoré du Burkina Faso, tardent à respecter leur engagement. Ce qui irrite des défenseurs de la démocratie en Afrique. Au Sénégal, un grand combattant pour les droits de l’homme monte au créneau et dénonce ces « dictatures militaires en Afrique de l’ouest (qui) ne sont pas simplement des impasses politiques, économiques et sociales, elles constituent de sérieuses fractures à l’édification encore difficiles des communautés régionales sur le Continent. »
Alioune Tine estime pour le regretter que « pour garder le pouvoir, ils transforment l’Afrique de l’ouest et le Sahel en un champ de confrontation entre l’est et l’ouest. Pour le pouvoir ces dictatures font reculer l’Afrique de l’ouest, cinquante ans en arrière. »
Alors, le président de Afrika Jom Center, un organisme panafricain, exige : « il faut que nos jeunes colonels reviennent à la réalité en organisant des élections transparentes pour restaurer l’ordre constitutionnel comme ils l’ont tous promis. »