King Fahd Palace-Réintégration des licenciés en période Covid 19: le Collectif des 76 victimes interpelle le Gouvernement Diomaye Faye…
Ils ont encore lancé le combat contre une injustice qui date depuis la covid-19. Il s’agit des 76 employés du plus grand Hôtel de l’Afrique de l’Ouest « illégalement licenciés. » A l’endroit du nouveau régime, ils rappellent au Président de la République et son premier ministre le discours « révolutionnaire contre l’anarchie, la gabegie, le népotisme et la Ségrégation salariale dans l’administration sénégalaise. » Et c’est les employés de King Fahd Palace constate dans la gestion de l’ancien Directeur Général ; Mamadou Racine Sy. Qui a acté le licenciement d’honnêtes citoyens dont le « seuls tords est de réclamer leur droit après un engagement acharné dans le travail. » Alors, ils réclament leur réintégration dans la société pour qu’ils puissent reprendre service dans les plus brefs délais.
Séraphine Nalane, une des victimes, exprime leur « indignation dans l’impatience. Nous ne pouvons plus attendre. Nous interpellons le ministre du travail, le ministre du tourisme et le Président de la République et son premier ministre. Parce que l’inspection du travail a dit qu’elle ne peut rien faire contre ce puissant Mamadou Racine Sy. Pourtant à l’époque l’ancien président de la République avait bien scellé l’interdiction à toutes les sociétés de ne licencier aucun employé. Que ces sociétés seraient toutes subventionnées. A King Fahd Palace, il y avait tout : Népotisme, ségrégation salariale, anarchie et licencier des gens ont 20 ans, 22 et 25 ans d’expérience au profit des nouveaux. C’est anormal. Nous sommes fatigués. Nous ne savons plus à quel saint se vouer. »
Ainsi les licenciés résument les « 9ans de gestion de Mamadou Racine Sy, dans un climat social tendu. Une gestion gabégique et opaque, de licenciement abusif et de sanctions à la moindre erreur. Pis, la direction du King Fahd Place a profité de la pandémie de COVID 19 pour exécuter un plan de licenciement massif. Pourtant le Dg affirmait que l’hôtel King Fahd Place avant la pandémie faisait un chiffre d’affaires d’1milliard par mois. La seule question qui vaille, est : Pourquoi licencier pour motif économie. Surtout que l’hôtel est le premier à recevoir une subvention de l’état durant la COVID 19. Cette subvention était basée sur la préservation des emplois et la stabilité sociale de l’entreprise. D’abord, l’hôtel payait à hauteur de 75% puis 50% et ensuite a licencié parce que ne pouvant plus supporter la masse salariale. »
Ce qui est paradoxale selon Mme Fall Ndeye Khoudia Kane, leur port parole, « pendant ce temps, les directeurs qui avaient de gros salaires continuaient à percevoir leur salaire. Aussi pourquoi le King Fahd Place a licencié au moment où tous les grands hôtels comme Radisson et Terrou bi, qui avait fait moins en termes de chiffre d’affaires n’ont pas licencié. Le Terrou bi qui a bénéficié en même temps que le King Fahd Place des fonds de l’état a réintégré 120 travailleurs licenciés pour COVID 19. »
La réintégration, le vœu principal de ces travailleurs
En mai 2022, se souviennent ces victimes « à l’inspection du travail, il était convenu à la réintégration des 76 licenciés ainsi que d’autre points relatifs à une meilleure collaboration entre la direction et l’intersyndical. Mais cette direction n’est pas dans les dispositions de réintégrer les licenciés, car ces postes ont été donnés à sa base politique ainsi que ses parents et amis », accusent-ils. C’est pour cela affirment-t-ils encore « que ces licenciements ne sont qu’un règlement de compte pour se débarrasser d’honnêtes travailleurs afin de recruter sa base politique qui n’a aucune expérience. »
Ce qu’ils déduisent des agissements de la Direction Générale de King Fahd Palace, c’est que « le licenciement de ces 76 mères et pères de famille à engendrer un drame social sans précédent au sein de certaines familles : séparation, des enfants non plus scolarisés, des familles retournées au village ne pouvant plus payer le loyer et la scolarité de ses enfants, les maladies car n’ayant plus de prise en charge médicale et même des décès survenus après ce choc des licenciements. Pour non-respect de la procédure de licenciement pour motif économique, nous interpellons le président de la République Bassirou Diomaye Faye, le premier ministre Ousmane Sonko, le ministre du Tourisme, Mountaga Diao, le ministre du Travail YANKHOBA Diemé pour que justice soit rendue. Que ces 76 mères et pères de familles injustement licenciés reprennent leur travail afin de se prendre enc charge ainsi que leurs familles. »