Les accidents sont causés en grande partie à «plus de 92 % par le facteur humain» (ministre)
Mansour Faye, Ministre des Infrastructures du Transport terrestres et du Désenclavement a déclaré que les accidents sont causés en grande partie à plus de 92 % par le facteur humain, ce mercredi lors de sa rencontre avec Jean TODT, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la sécurité routière.
M. TODT a lui rappelé que la situation à l’échelon mondiale est inacceptable. Selon lui, chaque année, 1,3 millions de personnes meurent sur les routes. Cette rencontre qui a duré plus de 2 heures de temps a été initiée par le ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement par le biais de l’Agence Nationale de Sécurité Routière (ANASER).
« Nous avons discuté de la sécurité routière pour essayer de lutter contre le nombre de victimes élevées, mais aussi évoqué les différentes initiatives que l’Etat a eu prendre, pour d’avantage à l’échelle nationale montrer ses efforts faits pour lutter contre l’insécurité routière. Et parmi ces efforts, il y a la mise en œuvre de l’agence nationale pour la sécurité routière qui aura en charge la sensibilisation, mais aussi l’information en direction des acteurs et des populations. L’Etat aussi d’un autre côté est en train de faire beaucoup d’efforts en améliorant des infrastructures, mais aussi en perspective, le renouvellement du parc automobile, quand on sait que les accidents sont causés en grande partie à plus de 92 % par le facteur humain, mais aussi les autres facteurs, les infrastructures et le matériel roulant. Autour aussi de la charte africaine que l’Etat a signée, mais aussi sur d’autres initiatives à l’échelle mondiale », a déclaré Mansour Faye.
Par rapport au renouvellement du part des transports publics, le ministre note que les processus des discussions sont en cours, et l’Etat mettra à disposition des ressources selon les composantes retenues. « Très prochainement, il y aura des lots de bus qui seront remis aux acteurs et cette politique-là va continuer à travers le fonds de développement des transports terrestres. Pour les mesures, vous savez, il y avait 23 mesures à mettre en œuvre. Une bonne partie de ces mesures qui touchent directement la circulation ont été mise en place. Maintenant, il faut continuer le contrôle », dit-il.
Pour sa part, l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la sécurité routière trouve inacceptable le nombre élevé de personnes qui meurent sur les routes tous les ans. « Nous venons d’avoir une discussion de 2 heures avec le ministre. Et on a échangé par rapport à la sécurité routière dans le monde et plus précisément sur le continent africain et au Sénégal. Je suis rassurée de voir l’importance que tient cette pandémie dans l’agenda du ministre du transport. On sait que la situation à l’échelon mondiale est inacceptable, 1,3 million de personnes meurent sur les routes tous les ans. Il y a entre 30 et 50 millions de blessés avec le handicap. Il y a beaucoup de choses qui peuvent être menées maintenant. Il faut sensibiliser la population, les acteurs de la route. Et à ce titre, les médias ont un rôle à jouer », a déclaré Jean TODT.