Arrestation de son coordonnateur : Le F24 réclame la libération «immédiate» de Aliou Sané
La plateforme Mouvement des forces vives de la Nation (F24) exige «la libération sans condition» de Aliou Sané, son coordonnateur adjoint, arrêté ce dimanche à la Cité Keur Gorgui. La structure rappelle aussi au chef de l’Etat son devoir de sauvegarder l’image du pays «rudement écornée, la vitrine démocratique balafrée».
L’arrestation de Aliou Sané, le coordonnateur adjoint du Mouvement des forces vives de la Nation (F24), n’a pas l’heur de plaire à cette structure. Dans un communiqué, ses camarades ont exigé «la libération immédiate et sans condition de Aliou Sané et la cessation des violences exercées sur messieurs Ousmane Sonko et Bougane Guèye».
Ce dernier est actuellement placé en garde à vue. Son arrestation est intervenue, ce dimanche, au moment où il tentait de rejoindre le domicile du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, lieu de ralliement des responsables de l’opposition, ce lundi.
«L’apologie de la violence à travers la promotion d’une 3ème candidature du Président sortant» n’est pas du goût de ce regroupement de partis politiques de l’opposition et d’organisations de la Société civile. Tout comme «les multiples atteintes aux droits des citoyens qui alimentent les frustrations et expliquent la montée des tensions et le début de ce qui ressemble à une vendetta mortifère».
Le F24 poursuit pour rappeler à tous les citoyens que leurs actions doivent s’inscrire dans la recherche de la paix, «notre principale ressource qui doit être préservée à tout prix». En outre, ce regroupement des forces vives de la Nation appelle «les autorités à revenir à la raison et à inscrire leurs actes et instructions dans la légalité, à cesser de violer les lois et les manœuvres manipulatrices de l’opinion publique». Ce qui amène le F24 à inviter nos compatriotes à «éviter la violence et d’arrêter les destructions de biens, qu’ils soient communs ou appartenant à des particuliers». S’adressant au chef de l’Etat, la plateforme F24 lui rappelle que «l’image du Sénégal, qu’il a l’obligation de sauvegarder, est rudement écornée, la vitrine démocratique balafrée».
Le F24 termine son communiqué par une exigence formulée à l’attention des autorités administratives et judiciaires : «Un respect strict de la légalité ainsi qu’une prise en compte des enjeux de l’heure et, notamment, des conséquences de leurs décisions, actes et verdicts sur la paix civile et le devenir de notre chère Nation.»
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