Seydina Oumar Touré : Merci d’œuvrer pour la vérité et pour la patrie…
Il est vrai qu’ils peuvent parfois y aller un peu fort mais c’est exactement l’idée que je me fais du métier de journaliste en ces périodes troubles où le courage et l’honnêteté intellectuelle sont relégués au musée des Antiquités, dans notre patrie.
Je ne suis pas journaliste et je n’ai pas fait d’études en ce sens, cependant ma culture bien que limitée me fait penser que le rôle du journaliste d’aujourd’hui, s’apparente sur bien des points à celui de l’écrivain à l’époque.
Posture qui faisait dire à Albert Camus, à la réception de son prix nobel le 10 novembre 1957 « Le rôle de l’écrivain, du même coup, ne se sépare pas de devoirs difficiles.
Par définition, il ne peut se mettre aujourd’hui au service de ceux qui font l’histoire : il est au service de ceux qui la subissent. Ou sinon, le voici seul et privé de son art. Toutes les armées de la tyrannie avec leurs millions d’hommes ne l’enlèveront pas à la solitude, même et surtout s’il consent à prendre leur pas.
Mais le silence d’un prisonnier inconnu, abandonné aux humiliations à l’autre bout du monde, suffit à retirer l’écrivain de l’exil chaque fois, du moins, qu’il parvient, au milieu des privilèges de la liberté, à ne pas oublier ce silence, et à le relayer pour le faire retentir par les moyens de l’art ».
C’est exactement ce que représentent aujourd’hui selon moi, monsieur Pape Alé NIANG et monsieur Moustapha DIOP directeur de Walf TV.
Vous ne serez peut-être pas riches, vous ne côtoierez pas le prince à coup sur, cependant l’histoire se souviendra de vous. Parce qu’on peut tromper les hommes, jouer de la comédie, faire semblant de croire en des idéaux par pur opportunisme, mais on ne peut pas tromper l’histoire.
Sur cette lancée, l’engagement, la posture et les découvertes du Professeur Cheikh Anta Diop et même sa personne et récemment monsieur Sidy Lamine NIASS fondateur du groupe Walfadjiri, nous suffisent comme exemples.
Merci d’œuvrer pour la vérité et pour la patrie.
A préciser que cette appréciation est un avis personnel
Seydina Oumar Touré