Philippe de Gaulle, le fils aîné du Général, est mort à l’âge de 102 ans

Philippe de Gaulle, le fils aîné du Général, est mort à l’âge de 102 ans

Le fils aîné du général de Gaulle est décédé à l’âge de 102 ans à Paris après une carrière militaire.

Mort dans la nuit du 12 au mardi 13 mars à l’âge de 102 ans, l’amiral Philippe de Gaulle, fils aîné d’Yvonne et du général Charles de Gaulle, ancien président de la République française et fondateur de la Ve République, est né le 28 décembre 1921 à Paris. « Il est mort dans la nuit de mardi à mercredi à l’Institution nationale des Invalides dont il était pensionnaire depuis deux ans », a précisé son fils Yves de Gaulle.

« Un grand Français »
« Saluons la mémoire d’un père formidable et d’un grand Français, dont le sens du devoir n’avait d’égal que l’élégance et la modestie. Vision, honneur et simplicité, c’est cela finalement le gaullisme », a écrit sur X Pierre de Gaulle, autre fils de l’amiral.

« Philippe de Gaulle avait devancé l’appel de son père pour entrer en Résistance. Marin, amiral, sénateur, il ne manqua jamais le rendez-vous du courage et de l’honneur. Un siècle de bravoure française. À sa famille, les condoléances de la Nation », a salué le président français, Emmanuel Macron, sur le réseau social X.

Ancien élève de l’École navale, Philippe de Gaulle s’était engagé dès 1940 dans les Forces navales françaises libres. Il avait participé comme enseigne de vaisseau aux campagnes dans l’Atlantique Nord jusqu’en 1944, puis à la campagne de France (1944-45) dans la division Leclerc. Il sera envoyé pour porter l’ordre de reddition aux Allemands retranchés à l’Assemblée nationale. Lieutenant de vaisseau en 1948, capitaine de corvette en 1956, amiral en 1980, il avait mis fin à sa carrière militaire deux ans plus tard.

Un « fils ébloui »
L’aîné des trois enfants du couple de Gaulle avait ensuite été sénateur de Paris entre 1986 et 2004 sous l’étiquette du RPR, puis de l’UMP.

Il s’était aussi consacré à la préservation de la mémoire de son père, publiant plusieurs ouvrages sur le général, dont De Gaulle, mon père, un succès d’édition. Il s’agissait, pour le « fils ébloui », comme il le disait, d’humaniser son illustre géniteur, icône de son vivant, chef de la France libre et ancien président de la République, décédé en 1970.

« Ta position n’a jamais été facile. Ce n’est pas rien d’être le fils du général de Gaulle », lui avait glissé un jour le héros de la Résistance. « Mais ton attitude a toujours été celle que j’attendais de toi. »

rft.fr

Petit Ba

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