Anta Babacar Ngom : «C’est moi qui devais être présidente de la République»
Avec 0,34% des suffrages valablement exprimés, soit 15 457 des voix, Anta Babacar Ngom est arrivée treizième (sur 19 candidats) de la présidentielle du 24 mars, remportée au premier tour par Bassirou Diomaye Faye avec 54,28% des bulletins comptabilisés. La présidente du mouvement ARC (Alternative pour la relève citoyenne), qui dit croire en son étoile, estime que son accession à la magistrature suprême n’est que partie remise.
«Je peux me permettre d’affirmer que c’est moi, Anta Babacar, qui devais être la présidente de la République, a clamé la patronne du groupe avicole Sedima, en marge du rencontre. J’y suis toujours, j’y crois en mon for intérieur. Ce n’est qu’un combat décalé et si Dieu le veut, j’y arriverai.»
Lors de son intervention, Anta Babacar Ngom, reprise par Les Échos, a rappelé avoir essuyé beaucoup de quolibets, mais qu’elle est sortie de l’aventure présidentielle renforcée. «J’ai entendu des tas de moqueries comme ‘Anta thiouth’, ‘Anta poussin’, mais cela ne m’affecte en rien… Au contraire, je suis devenue plus brave, courageuse et, surtout, résiliente.»