SECURISATION DES DONNEES ET DIGITALISATION DE L’ADMINISTRATION :Le PAENS entre en jeu !
Le Projet d’accélération de l’Economie numérique du Sénégal (PAENS) a été lancé ce vendredi et est soutenu par un financement de 95 milliards de la Banque mondiale. Il vise à étendre l’accès à la connectivité à haut débit sur toute l’étendue du territoire et constitue un atout majeur dans la gestion des procédures administratives et de sécurisation des données, selon le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune SALL et celui de la la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima SY qui ont co-présidé la cérémonie de lancement à Dakar…
L’évolution mondiale de la digitalisation a transformé les économies mondiales, offrant de nouvelles opportunités et défis. A cet effet, un forum sur le numérique a été initié par Sipen 2024, (Salon international des professionnels de l’économique numérique). ll s’agit de lancer le Projet d’accélération de l’Economie numérique du Sénégal (PAENS), selon les ministres de télécommunication et numérique Alioune Sall et Ibrahima Sy, ministre de la santé. Avec un financement de 95 milliards octroyé par la Banque Mondiale, ce projet compte booster l’économie numérique de manière générale en termes de numérisation et digitalisation des procédures administratives. Selon la tutelle, cette initiative est en phase avec la vision du Chef de l’Etat qui « a exprimé à plusieurs reprises la volonté de l’Etat du Sénégal de maîtriser notre destin numérique ».
« Nous nous sommes donnés comme objectif de définir une nouvelle vision numérique dont l’ambition est de renforcer la sécurité numérique, d’assurer la digitalisation des procédures pour une administration performante et de favoriser l’accélération et le développement de l’économie numérique. Cette vision, vise à positionner notre pays comme un leader en matière de technologie et d’innovation en créant de l’environnement propice et les entreprises technologiques, en garantissant la sécurité et la souveraineté de nos données », a laissé entendre le ministre Alioune Sall. A l’en croire, avec le PAENS, il compte “élargir la productivité abordable et résignante, améliorer la gestion du numérique par la population et l’accès à l’information sur la santé pour une meilleure prestation de service de soin de santé au Sénégal.”
S’agissant des différentes composantes dudit projet, le ministre Alioune Sall renseigne que “la première composante examine en détail le renforcement juridique réglementaire et institutionnel de l’économie numérique du climat. Son objectif primordial est d’accroître la concurrence dans le domaine du beau début et donc améliorer son accessibilité financière des services dans des fondements juridiques afin de réduire les lenteurs numériques.
Quant à la seconde, il intervient sur le développement de la collectivité numérique et d’inclusion numérique. Il s’agira d’atteindre la couverture de haut débit dans les zones pas de services ou même peu de services avec comme principe la mutation de la finance publique au minimum nécessaire. La troisième composante a comme objectif d’apporter un soutien fort au numérique et de construire les fondements d’une approche et d’une architecture gouvernementale de l’amélioration du secteur public. Il est également prévu d’étendre la disponibilité des services numériques de bonne qualité dans les secteurs, de renforcer les compétences numériques de la base intermédiaire pour développer l’adoption internet à des fins collectives ».
Aux termes de ses organisations, M. Sall assure des résultats tangibles au profit de la population et à l’essor du numérique. « L’objectif aujourd’hui est, à la fin du projet que 5 millions de sénégalais dont 50% de femmes ont un accès abordable aux numériques. 35% des situations internes sur les années pourront être effectuées aux services publics de façon digitalisée », atteste-t-il.
Le ministre de la Communication soutient que « d’ici 5 ans ce projet pourra résoudre différents problèmes tant dans la gestion administrative, afin que notre pays puisse assoir à une souveraineté numérique ».
Le ministre Ibrahima Sy, pour sa part, estime que « la transformation digitale du système de santé est importante. Car, cela permet de gagner bien de temps, d’économie et d’efficacité dans le service de santé délivré à la population ».
« ce projet vient à son heure parce que quand on parle du dossier patience, on arrive à faire les soins historiques depuis la naissance jusqu’à la mort. Cela veut dire quelqu’un qui est à Dakar, qui est dans la base de données qui part en Fouta ou ailleurs, il a un problème de santé, il faut juste qu’on rentre son identifiant pour qu’on retrace et même s’il avait fait des analyses médicales, le médecin peut savoir et avoir accès à ses information médicales. Ce médecin pourra lui prescrire des médicaments en connaissance de cause. Cela permettra de sauver des vies. Si vous allez dans un hôpital ou dans un centre de santé on n’a aucune information sur le patient on lui fait une perfusion alors qu’il a le diabète, il rentre dans un coma diabétique et après il peut décéder. Donc le fait de digitaliser et d’avoir ces informations préalables permet de nous aider à régler pas mal de problèmes dans le secteur de la santé. Moi ce qui m’importe c’est l’économie et l’efficacité qu’on va y gagner », explique le ministre de la Santé et de l’Action Sociale.
Adama Faye