Accés difficile au financement : le supplice des jeunes pharmaciens: Le Pdt Diomaye interpellé

Accés difficile au financement : le supplice des jeunes pharmaciens: Le Pdt Diomaye interpellé


C’est au total un peu moins de 300 pharmaciens qui recherchent des financements depuis 2 ans. Cela malgré la détention d’un arrêté étatique leur autorisant d’ouvrir une pharmacie. Le Dr Abdou Kader est monté au créneau à ce propos et interpelle le Pr Bassirou Diomaye Faye et son Gouvernement pour trouver une issue favorable à cette situation.

300 jeunes pharmaciens disposent depuis plus de 2ans d’un arrêté leur permettant d’ouvrir leur propre pharmacie. Mais ces diplômés soif d’entreprendre vivent un véritable supplice. Des problèmes de financements constituent un obstacle pour l’exercice de leur profession. A ce titre, le Dr Abdou Kader Dionne, pharmacien de profession, apporte son soutien à ces jeunes « collègues ». Dans une vidéo dont copie nous a été parvenue, Dr Dione sollicite le Gouvernement pour venir en aide à ces pharmaciens.

Les attributaires peinent à démarrer


« Entre 2018 et 2021 il n’y avait pas d’attributaire pour implanter une pharmacie. Ce n’est qu’en 2021 que les arrêtés ont commencé à nouveau à être délivrés. Mais les attributaires de 2021 et 2022 ont du mal à démarrer faute de financement ». A l’en croire l’ouverture d’une pharmacie nécessite un accompagnement de grossistes pour la fourniture de médicaments.
« 200 et 300 de cette nouvelle génération de pharmaciens se sont vus refuser cet accompagnement des grossistes. Qui ont préféré les renvoyer auprès des banques ».
Selon Abdou Kader Dione, les conditions posées desdites structures financières seront insoutenables pour ces pharmaciens dans l’atteinte de leurs objectifs.
Eu égard à ces faits, Dr Dione interpelle le Gouvernement afin de « trouver à travers des structures étatiques (Fongip, Fonsis, Der) un accompagnement financier à ces jeunes ». « Sur 300 pharmaciens chacun peut créer au moins 5 emplois. Ces jeunes pharmaciens ont besoin d’aide car ils souhaitent travailler et rendre accessibles les médicaments », renseigne-t-il.
Non sans préciser que certaines banques, notamment, Bicis, SG.B.S et la Banque Atlantique « sont dans la lenteur et veulent s’immiscer dans notre gestion au lieu de s’arrêter au recouvrement de leur crédit ».
A. FAYE

Amadeus

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