« Tout est bien qui finit bien pour nos pèlerins sénégalais » (Die Maty Fall)

« Tout est bien qui finit bien pour nos pèlerins sénégalais » (Die Maty Fall)

Après le signalement fait hier par une journaliste sénégalaise sur la situation précaire de certains de nos pèlerins sénégalais, les choses sont allées très vite dans le règlement des dysfonctionnements déplorés par nos Hajj et Hadja en terre sainte de l’islam. Les choses sont complètement et définitivement revenues à la normale, selon les pèlerins qui avaient « interpelé » notre consœur. A la Mecque maintenant, les sourires ont remplacé la soupe à la grimace et les ruades. Ils peuvent désormais se consacrer exclusivement aux obligations et au devoirs des rituels du pèlerinage ifrad, quiran ou tammattu qu’ils choisissent au moment de formuler leur intention préalable à leur entrée en sacralisations. Aujourd’hui, ils sont enfin rentrés dans leurs pénates mecquoises et depuis les baies vitrées de leurs chambres d’hôtel, ils surplombent le Masjid al-haram, les faisant quasiment entrer dans les murs de la mosquée. Ils détiennent par ailleurs les clés électroniques de magnifiques chambres du Hilton de la Mecque, se retrouvent sur l’esplanade de prières dès qu’ils mettent un pied hors de leur lieu d’habitation et sont traités comme des coqs en pâte par le chef. Plus de réclamation ni de récrimination, tout est rentré dans l’ordre grâce à notamment à l’exploitation de cette information, très importante pour le bien-être des pèlerins.

Informée très vite de ce qui se tramait en Arabie Saoudite pour nos concitoyens en pèlerinage, la Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a pris la juste mesure du risque encouru et aussitôt actionné ses services et ses diplomates. Notamment le Consul général du Sénégal à Jeddah, Cheikhouna Bara Falilou Mbacké, qui en homme de terrain, a engagé une course pour traiter rapidement la question. De l’interpellation de la presse à la prise en charge par la diplomatie sénégalaise, il s’est à peine passé 24 heures dans la chaîne de solidarité et d’efficacité. Chacun dans son rôle, a contribué à la résolution du souci. Le ministre a réagi avec beaucoup d’empathie et de réalisme, tandis que la presse a joué son rôle de vecteur de la bonne information au service du citoyen et du gouvernement.

Bonne continuation du Hajj, chers pèlerins, et priez pour le Sénégal de la paix et de la Teranga. Quand au choix du Président Macky Sall de faire incarner la politique étrangère du Sénégal par une avocate rompue à la tache, il fait sens par sa modernité, sa vision et son anticipation.

DMF

Amouradis

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