Eau potable et inondations à Touba: La hantise d’avant Magal…

Eau potable et inondations à Touba: La hantise d’avant Magal…

A seulement quelques encablures de la célébration du grand Magal de Touba,la problématique de l’eau courante des robinets et celle des vannes du ciel se pose. Les autorités religieuses et temporelles préoccupées au premier chef, cherchent la panacée qui sied.

Comme une sorte de mythe de Sisyphe dans lequel elle est empêtrée depuis plusieurs années la cité sainte de khadimou Rassoul revit encore une récurrente angoisse existentielle. L’année passée, il a été fait mention d’efforts .de remise en fonction d’une trentaine de forages pour le ravitaillement en eau courante des populations résidentes de Touba et des pèlerins.Comme toujours la pénurie d’eau a été au rendez-vous en dépit des nombreuses citernes des services de l’hydraulique, des sapeurs pompiers et de l’armée ‘ Les ouvrages d’assainissement de l’État et de l’Onas n’ont pas pu contenir l’avalanche des eaux pluviales ayant causé des situations d’inondations dans certains quartiers de Touba compliquant davantage la circulation des véhicules et des personnes.

Les premières précipitations tombées dernièrement dans la cité sainte ont servi pour sonner l’alerte avec certaines des quartiers témoins comme KEUR Niang Ndamatu déjà sous l’emprise des eaux pluviales.Des questions n’ont pas ainsi manqué de revenir à l’esprit.
Où sont passés les 50 milliards de FCFA décaissés l’année dernière pour la lutte contre les inondations à Touba ? Quelle a été la part de Touba dans les 700 milliards dévolus par le plan décennal du régime précédent. Comment ces fonds ont-ils été utilisés ?

A quelques semaines de l’événement grandiose de dimension internationale et qui verra converger plusieurs millions de pèlerins l’on.ne peut s’attendre à des réalisations .d’ouvrages de grande envergure pour les besoins de la .consommation correcte d’eau courante et pour juguler. d’éventuelles inondations dans la cité . sainte Tout au moins les espoirs pour dresser .contre l’équation se retournent vers la main heureuse du Khalife général des mourides pour faire face à la situation avec les .ressources endogènes .disponibles. L’on pense aussi à .des entités comme Touba cakanam pour recourir encore aux pompes pour dégager les eaux pluviales et aux bidons des charrettes pour se ravitailler en eau ; Alors que le grand Magal de .Touba généré en moyenne plus de 270 milliards de frs CFA profitables aux .caisses .de l’État.
Mohamed Al Amine Thioune

Amadeus

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