Emplois menacés, retards de salaires : Des agents de l’administration annoncent une plainte contre l’État

Emplois menacés, retards de salaires : Des agents de l’administration annoncent une plainte contre l’État

Le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise dénonce depuis un certain temps les situations auxquelles ils sont confrontés à savoir des arrêts de travail et des retards de salaires.Selon le responsable syndical Oumar Dramé, «aujourd’hui beaucoup d’emplois sont menacés ».

Ainsi, il n’exclut pas de poursuivre l’État devant la justice. «Nous allons directement vers un plan d’action avec beaucoup plus d’envergure si rien n’est fait. Nous n’excluons pas une semaine rouge de l’administration », prévient-il.

Mieux, il annonce : « Nous allons réunir tous les contrats et demander l’avis de nos avocats pour savoir ce que le droit nous réserve. On ne peut pas comprendre que l’État qui est garant du pouvoir régalien puisse passer outre les dispositions de la loi ».En fait, 24 ministères avec des fonctionnaires, des non-fonctionnaires, des décisionnaires, des contractuels et prestataires en sont les victimes. Ils sont responsables de la mise en œuvre des politiques publiques instaurées par l’État.

« Avec le nouveau régime, nous avons connu des retards de salaires. A la direction de l’emploi, par exemple, depuis quatre (4) mois ils sont dans la galère et les conséquences par rapport à la prise en charge des besoins de leurs familles sont énormes », a indiqué le responsable à nos confrères de Emedia.

Il précise: « Lorsque le Premier ministre a demandé, à son arrivée, un audit par rapport à la ressource humaine dudit ministère. Cette procédure est en cours et elle a bloqué les salaires. Ce qui n’est pas normal. Les agents doivent être payés en attendant les résultats de l’enquête parce qu’ils continuent de travailler. Il ne leur a pas été notifié d’arrêter de travailler ».

Arguant que le salaire est sacré, Oumar Dramé affirme, dans ce sens, que la direction de l’emploi se trouvant à Diamniadio, y aller tous les matins, est aujourd’hui, pour ces travailleurs non payés, la croix et la bannière».

Amouradis

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *