Fièvre pré-Tabaski : Les tailleurs face à la pression des clients

Fièvre pré-Tabaski : Les tailleurs face à la pression des clients

La fête du mouton approche à grand pas .Cependant, les ateliers des tailleurs sont remplis de tissus. Ils font la veillée pour satisfaire leurs clients même si les événements malheureux qui ont secoué le pays les ont porté préjudice. Beaucoup d’entre eux font les finitions en ce moment.

Les tailleurs préparent la fête de la Tabaski difficilement. Ils sont obligés de terminer leur travail à temps pour satisfaire la clientèle. Même s’ils ont accusé un lourd retard du fait des violentes manifestations du 1er juin 2023. Dans les ateliers, patrons et apprentis font la veillée pour faire le gros du boulot avec une ambiance festive. Dans l’atelier d’EL HADJI NDIAYE au défilé des clients vient s’ajouter le bruit des machines L’animation est aussi au rendez-vous. A l’en croire : «  le travail avance bien, beaucoup de commandes sont presque achevées.  Il ne reste qu’à voir leur propriétaire pour des réclamations. »

Pression des clients

Les clients sont satisfaits et très contents car leurs tissus sont très bien cousus et à temps. «  Nous sommes obligés de passer la nuit ici pour pouvoir terminer avant la fête. En ce moment,  les clients nous mettent la pression surtout ceux qui voyagent », confie un jeune tailleur. Atou Sané, la trentaine est venue vérifier pour ses deux enfants. Leurs tissus en phase de finition, la dame affiche un sourire, signe de satisfaction. «  Nous   faisons de notre mieux pour satisfaire la clientèle. Des fois, les femmes viennent se défouler  sur nous mais nous comprenons c’est de la pression positive.» El Hadji se plaint de la cherté de l’électricité et s’adresse à l’Etat pour qu’il baisse les prix.

De son côté,  Pape un jeune tailleur trouvé dans son atelier de couture .Le bruit des machines et celui de la musique se mélangent et vous accueillent. Pape rassure les clients  « j’ai déjà livré beaucoup de commandes  à mes clients. Les clients surtout les femmes mettent de la pression pour se rassurer .Elles appellent au téléphone voire même faire le déplacement », fait remarquer notre interlocuteur.  Effectivement, des clients sont sur place et disent qu’ils ont sacrifié leur temps et se plaignent

Dans l’atelier de Mor situé au marché Dior, les allers et retours  des clients attire votre attention .Téléphone à la main, il répond à l’appel interminable de ses clients. Les autres s’activent pour le grand bonheur de la clientèle sur place. Abdou l’un de ses apprentis explique « nous passons  la nuit à travailler pour finir les commandes qui sont à notre disposition.» Mor ajoute que «  le travail est très dur avec la pression des clients mais la fête oblige »

Mor interpelle les autorités Etatiques sur le prix de l’électricité car c’est trop cher.  Et souligne-t-il : « sinon, nous serons obligés d’augmenter les tarifs pour s’en sortir. Après tout,  nous sommes des pères de familles qui doivent acheter des moutons et leurs corollaires.

Ibou Diouf (Stagiaire)

Amadeus

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